~¤~ Reflet Lunaire ~¤~
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

 

 Les Korrigans

Aller en bas 
AuteurMessage
Eldalotë
Petite elfe gardienne du forum
Petite elfe gardienne du forum
Eldalotë


Nombre de messages : 721
Sexe : Féminin
Date d'inscription : 19/07/2004

Les Korrigans Empty
MessageSujet: Les Korrigans   Les Korrigans EmptySam 31 Juil à 20:11

Les Korrigans

Les Korrigans Korrigans2

Les Korrigans sont laids, d’aspect repoussant et grotesque. Ils sont habituellement de petite taille mais ont le pouvoir de s’enfler jusqu’à devenir de taille monstrueuse, ce qui fit croire aux humains qu’ils étaient les fantômes des antiques géants.

Le Peuple des Korrigans est employé a garder les trésors des collines. Mais ce sont aussi d’infâmes bandits, des voleurs accomplis, des vandales parfois dangereux. Ils sont capables de piller les demeures des humains, d’enlever des enfants (laissant en échange un horrible bébé korrigan), de provoquer des tornades qui peuvent détruire les champs, de flétrir les récoltes et de faire toutes sortes de tours pendables.

Robert HUNT dans Contes populaires de l’Ouest de l’Angleterre a noté cette histoire d’une vieille femme chez qui une bande de korrigans se retrouvait chaque nuit pour se partager le butin. Chaque fois, les voleurs laissaient à la vieille femme une pièce de monnaie pour avoir utilisé sa maison, mais elle en voulait plus encore. Un soir elle mit sa chemise à l’envers puisque les vêtements portés ainsi valent aussi bien pour éloigner les esprits que le fer ou l’eau bénite. Ainsi elle s’empara de tout le produit de leurs vols.
De ce jour elle souffrit de mille tourments chaque fois qu’elle enfila sa chemise.





Les Korrigans Korrigans-02


L’avare sur la colline
Il est une colline des Cornouailles, appelée Grump, près de Saint-Just connue comme le rendez-vous des efles. On les voit se réunir dans des vêtements de fête pour danser faire ripaille et composer de la musique.

Bien que les esprits répugnent à toute intrusion en leur domaine, les spectateurs courtois étaient bien accueillis et même quelques fois recevaient de menus cadeaux non sans valeur.

Il y avait un vieil avare qui pensait tirer bénéfice de ces réjouissances. Il partit un soir dans l’intention de voler tout ce qu’il pourrait au petit peuple. Aussitôt sur la colline il entendit la musique bien qu’il ne pût rien voir. A mesure qu’il montait le son s’amplifiait et, soudain, le sol s’ouvrit sous ses yeux. Il en sortit un essaim de petits personnages, un groupe de musiciens, une troupe de soldats et une horrible bande de Korrigans, les gardiens des collines et des trésors de Cornouailles. Le vieil homme hésita un instant, mais la peur le quitta bientôt, car il était bien plus grand que tous ces esprits.

Pendant ce temps la colline toute entière s’était illuminée de millier de joyaux accrochés aux brins d’herbe. L’avare ouvrit de grands yeux émerveillés devant les tables garnies de la plus belle argenterie incrustée d’or et de pierres précieuses.

Puis la cour des Elfes apparut dans toute sa splendeur : les princes et les princesses des fées s’avancèrent jusqu’à la grande table, la plus somptueusement décorée. L’avare voulut se jeter sur toutes ces richesses. Il s’aperçut trop tard que les Korrigans avaient lancés sur lui des cordes étincelantes et qu’ils ne le quittaient pas du regard.

Soudain tout fut plongé dans le noir. Le vieil homme se sentit bousculé, percé de toutes parts et pincé de la tête aux pieds. A l’aube, notre avare se retrouva les quatre fers en l’air au pied de la colline, couvert de toiles d’araignées humides de rosée …




Sur les landes du soleil levant

On raconte l’histoire d’une rencontre entre des contrebandiers et des esprits, au cours de laquelle les Korrigans jouèrent un rôle beaucoup plus effrayant. Une petite bande de contrebandiers descendit un soir à terre près de Long Rock, en Cornouailles.

Ils déchargèrent tout le butin de leur barque, gagnèrent la ligne de plus haute marée et trois d’entre eux partirent s’occuper de vendre leurs marchandises tandis que les trois autres, parmi lesquels se trouvait Tom Warren de Paul, connu comme l’un des plus hardis contrebandiers de son temps, s’allongèrent pour prendre du repos.

A peine furent-ils assoupis qu’ils furent réveillés par des sifflets perçants mêlés de tintements. Croyant que c’étaient là des jeunes gens venus faire la fête, Tom se leva pour les chasser. Il monta sur une dune un peu haute et vit à quelques pas de lui, dans un creux de dune, toute une troupe de gens vêtus de couleurs vives, pas plus hauts que des poupées, qui sautaient et dansaient à la lueur d’une multitude de lampes.

Sur un tertre au milieu des danseurs, un groupe petits vieux, tous barbus, soufflaient dans des harmonicas, tapaient sur des cymbales et des tambourins, jouaient de la guimbarde et soufflaient dans des pipeaux de roseaux.

Les petits hommes étaient tous vêtus de vert avec des bonnets rouges et leurs barbes se trémoussaient en mesure. Tom s’amusa beaucoup du spectacle et ne pu s’empêcher de leur crier : « Faut-il vous raser – faut-il vous raser, vieux crânes rouges ? » Il les héla ainsi deux fois et se trouvait au point de recommencer quand tous les danseurs, et des centaines d’autres qu’il n’avait pas vu, coururent se mettre en rangs, armés d’arcs et de flèches, de lances et de frondes. Aux sons d’une marche militaire, les Korrigans s’approchèrent, grandissant à mesure qu’ils avançaient. Leur aspect redoutable effraya tom au point qu’il s’enfuit prévenir ses compagnons, les sortit de leur sommeil et leur cria de remettre la barque à flot sous peine de mort. Alors qu’ils couraient vers la mer, il leur tomba sur le dos une pluie de cailloux « qui brûlaient comme des charbons ardents ». Ils avaient si peur qu’ils gagnèrent le large avant d’oser se retourner, sachant pourtant qu’ils étaient en sûreté car nul korrigan n’irait mettre le pied dans la mer.

Quand ils purent jeter un regard vers la côte, ils virent une armée de créatures les plus laides qu’on puisse imaginer. Alignées sur la rive, elles faisaient toutes sortes de gestes menaçants. Enfin à l’aube, on entendit approcher des chevaux, et le petit peuple disparu dans les dunes.

Bibliographie : Les Fées / Brian Froud et Alan Lee / Albin Michel / Paris


Bisous
Revenir en haut Aller en bas
http://groups.msn.com/sorcelleireetmagie777/votrepageweb.msnw
 
Les Korrigans
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
~¤~ Reflet Lunaire ~¤~ :: ~~Le Petit Peuple~~ :: Créatures fantastiques-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser